MSR POCKET ROCKET et SNOW PEAK 900 Ti
Retour terrain de mon "kit popote"
Réchaud MSR Pocket Rocket 2 et Popote Snow Peak Trek 900 Ti
Lorsque l’on part en autonomie, nous devons préparer nos repas. Il existe pour cela un large panel de choix de réchaud et de popote. Pour ma part j’ai choisi un réchaud à gaz petit format et une popote séparée, choix sur lequel je reviendrai. Voici mon retour d’expérience après de nombreux repas cuisinés avec, dans toutes les conditions.
Conditions de tests
Ce « kit popote » m’a suivi sur quasiment tous mes voyages. Il a donc été éprouvé à de nombreuses reprises dans des conditions très variées. Il n’a cependant pas été testé en hiver car je n’ai pas eu l’occasion. Notons toutefois que le gaz est peu adapté à des conditions hivernales « dures »
Liste des principales sorties :
- Iles Lofoten
- Kungsleden
- Pyrénées
- Traversée du Vercors
- GR738 – Traversée de Belledonne
- Sarek
- Dovrefjell
- Islande – Laugavegur
- et d’autres …
MSR POCKET ROCKET
Informations générales
- Type de réchaud : Gaz
- Puissance : 2400 W
- Gaz consommé pour faire bouillir 1L à 14°C d'eau en intérieur : 16g/L (donnée réelle d'un test réalisé par mes soins)
- Allumage manuel
- Protection contre le vent : moyenne
- Poids : 73g
- Dimension : 10,2 x 5 x 5,1 cm
Le MSR Pocket Rocket porte bien son nom, en effet ce réchaud est à la fois petit, léger mais puissant avec ces 2400W. Je l’ai choisi pour ces raisons car je voulais un réchaud qui ne prenne pas trop de place et qui permette de faire bouillir l’eau en un temp raisonnable.
C’est un réchaud qui fonctionne au gaz. Vous aurez donc besoin de cartouches adaptées, c’est à dire de cartouche à vanne filetées de marque PRIMUS, MSR, JETBOIL par exemple (pas les cartouches campingaz). Ce système est très pratique car on peut enlever la cartouche après utilisation ce qui est plus sûr. De plus on trouve les cartouches associées dans de nombreux pays (Attention : je n’en avais pas trouvé à la Réunion en 2014 – mais cela a peut-être changé).
Remarque : si vous partez dans une zone très isolée ou bien en hiver, le réchaud à gaz n’est pas le plus pratique. Pour ces cas vous pouvez envisager des réchauds à essence (l’essence est trouvable partout sur terre) ou multicombustible)
Une fois plié le réchaud est vraiment mini. Il se déplie facilement et se met en place en quelques secondes sur la cartouche. Pour l’allumage, il faut une source extérieure. Le réchaud est fourni avec un petit générateur d’arc électrique mais je préfère utiliser un briquet ou mon briquet au magnésium sur le terrain.
Sa petit taille est également l’un de ces défauts car lorsque le montage complet est fait, la popote se retrouve loin du sol et parfois dans un équilibre approximatif… Il faut donc bien caler le tout sur un terrain stable et faire attention à nos mouvements. Je ne l’ai jamais fait tomber pendant un chauffe donc ça reste stable. Il faut juste être prudent.
En terme de chauffe, comme je le disais ça dépote. Si il n’y a pas trop de vent on fait chauffer 1L d’eau en quelques minutes (3min annoncées par le constructeur, je dirai plutôt 5min). Par contre si il y a du vent ça se complique : la protection contre le vent est quasi inexistante et la flamme devient vite faible. On dépense rapidement du gaz à rien chauffer… Pour palier cela un petit coupe vent peut être pratique. Toutefois je n’ai jamais eu d’extinction de flamme en cours de chauffe.
Afin d’estimer mes besoins en gaz pour un trip, j’ai réalisé un petit test qui consistait à faire chauffer 1L d’eau du robinet (14°C) avec mon réchaud et ma popote. Pour mon système je trouve une consommation de 16g/L en intérieur. Afin de palier aux aléas du vent et d’avoir de la réserve, je pars en général sur 25g/L.
D’un point de vue solidité, rien à redire, je n’ai jamais eu de problèmes avec, pas de casse, pas d’encrassement,… . Le seul petit point c’est le « pare-vent » du brûleur qui se dilate un peu et qui est déjà tomber. Au pire c’est pas un drame si je le perds mais à il faudrait peut-être le resserrer un peu.
On apprécie :
- Puissance de chauffe
- Les dimensions réduites
- Le faible poids
On aime moins :
- La tenue au vent
- La stabilité
SNOW PEAK Trek 900 Ti
Informations générales
- Eléments : 1 casserole et 1 poêle
- Volumes respectifs :
- Casserole : 900mL
- Poêle : 250mL
- Matériaux : Titane
- Poids : 175g
- Dimension :
- Popote : 120 x 107 mm
- Tasse : 128 x 39 mm
- Rangé : 130 x 140 mm
Qu’est-ce que j’attends d’une popote ?
- De la solidité
- De pouvoir l’utilisé comme je veux
- De pouvoir faire à manger pour au moins 2 personnes
- D’avoir un poids contenu
La popote Snow Peak Trek Ti répond quasiment parfaitement à ces critères. En effet, comme son nom l’indique « Ti », elle est en titane, une matière à la fois légère et solide. On a donc une popote de 900mL pour 175g ! De plus cette popote est évidemment utilisable sur réchaud (gaz, essence,…) mais on peut également la mettre directement dans le feu, ce que j’ai fait à diverses reprises.
Toutefois, le titane a quelques défauts : il conduit très mal à chaleur, il va donc créer des points chauds qui perceront potentiellement la tôle. Il faut donc toujours faire chauffer une popote titane avec quelque chose dans le fond ! Pour ma part je l’utilise quasi exclusivement pour faire chauffer de l’eau donc pas de soucis.
Le volume de 900mL est largement suffisant pour deux et on peut même viser 3 personnes je pense. De plus le volume permet d’y ranger une cartouche de gaz de petite taille ainsi que le réchaud ou bien une tasse en inox ainsi que le réchaud et les couverts.
On apprécie :
- Le poids
- La versatilité (utilisable sur réchaud, feu, ...)
On aime moins :
- Les défauts du titane :
- besoin d'avoir quelque chose au fond
- chauffe non homogène
Conclusions
Le duo Snow Peak 900 et Pocket Rocket fonctionne bien ensemble. Il permet de faire chauffer efficacement un volume d’eau utile malgré sa sensibilité au vent. Le tout est versatile et compact, le tout pour un poids raisonnable.
On pourra toutefois lui préférer des solutions intégrées comme les jetboils si on ne veut pas utiliser la popote sur le feu.
Veste Fjällräven KEB W
Veste Technique Fjallraven Keb W - Test
La veste Fjällräven Keb W est une veste technique en tissu stretch et G-1000 Eco pour les randonnées exigeantes où la liberté de mouvement et la durabilité sont des critères importants.
Conditions de test
La veste a été testée durant trois semaines en Islande :
– Lors d’une randonnée itinérante d’une semaine avec un sac à dos d’environ 55L
– Et durant des randonnées ponctuelles à la journée avec un petit sac de 20L.
Les conditions météo ont été très variables pour ne pas dire “ Islandaises” passant du grand soleil à des vents violents à de la bruine et des fortes pluies…
La veste testée est une taille S, je fais 1.72m pour 60kg.
Ce voyage a permis de tester la veste dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir retour d’expérience significatif.
Informations générales
- Marque : Fjallraven
- Prix conseillé : 300.00€
- Poids (mesuré) : 620g
- Matériau : G1000 ECO et tissu stretch
- Couleurs disponibles : Noir, Bordeaux "Dark garnet and plum", Bleue foncé "Dark Navy and uncle blue", Vert foncé "Dark Forest and Laurel green", rouge "ox red lava" et enfin bleu/gris "UN bleu stone grey".
- Lien fabricant
Retour d'expérience
Esthétique
La veste propose un style sobre et féminin. Sa coupe est cintrée et ajustée. La veste à une très beau “maintient” : cet “effet” me plait beaucoup et est dû à l’épaisseur du G-1000.
Elle existe en 6 couleurs : noire (modèle testé), bleue marine, bleue claire, verte foncée, marron et bordeaux.
Tous les modèles ont les poches poitrine, le haut du dos et les manches en tissus stretch d’une couleur contrastante au reste, hormis la noire où ces zones sont grises foncées.
J’ai préféré donc ce modèle plus uniforme que je trouve plus élégant, d’autant plus avec les ponctuels empiècements en cuir marron : au niveau des tirettes des fermetures et du logo brodé.
Coupe
-La coupe est très bien ajustée à ma morphologie, elle est légèrement cintrée tout en permettant le port d’une seconde couche type polaire highloft en dessous.
Les manches sont d’une bonne longueur, elles permettent de monter haut au-dessus des gants.
-Le souci que j’ai rencontré ( certainement amplifié par ma taille / 1m72 : taille S ) est la longueur légèrement trop courte de la veste. Lorsqu’elle est portée sous un sac à dos intégrant une ceinture avec stabilisateurs sur les hanches, la longueur de la veste mériterait 5 à 10 cm de plus en longueur sous la ceinture pour permettre un confort optimum. (Je précise n’avoir rencontré aucune gène sans sac et avec mon sac de 20L sans ceinture)
Le bas de la veste aura tendance à se recourber (malgré le lien de serrage) plutôt que tomber droit et cela s’amplifie avec le mouvement de la marche et le poids du sac.
Davantage qu’un inconfort thermique, j’ai surtout pu ressentir durant mon trek une légère gêne physique au niveau du bas du dos : celui d’un vêtement qui remonte sous le sac et qu’il est relativement compliqué de remettre en place, seule, avec des gants volumineux.
Matériaux et Robustesse
La veste Keb est constituée de 2 matières principales : du G1000 et du tissu Stretch, répartis par zones pour optimiser l’efficacité thermique et sportive de ce vêtement dans la durée.
Ces deux matières sont notamment visibles dans les 2 différentes couleurs de la veste :
-La capuche, les épaules, l’avant et le bas du dos sont en G-1000.
Cette matière se distingue par sa robustesse et sa durabilité. Après 3 semaines d’utilisation quotidienne en Islande, la veste ne présente aucun signe d’usure et cela même sur les parties plus fines :
-Le haut du dos, les manches et les poches sont eux en tissu Stretch.
Selon moi il s’agit ici du deuxième grand point fort de cette veste : la liberté de mouvement au niveau des omoplates et des bras. Le confort que permet l’élasticité m’a littéralement conquise. Habituée à des vestes aux matières plus “classiques”, le premier essayage a été un vrai coup de cœur.
Je n’ai pas eu encore l’occasion de tester cette veste dans des terrains où les bras sont très sollicités mais je suis convaincue qu’elle sera très bien adaptée.
La veste étant ajustée et légère, j’ai eu grâce à cette liberté de mouvement la sensation de porter une seconde peau. Que demander de plus à une veste sinon d’avoir la sensation de ne pas la porter, tout en assurant son rôle de couche protectrice.
La veste en détails
Détails et finitions :
-La capuche “ tempête” est selon moi le point fort de cette veste. Elle est très couvrante car elle se projette loin devant, de plus très confortable car elle dispose d’une certaine rigidité qui la maintient bien parallèle au visage et forme un excellent pare pluie et coupe vent. J’en ai tiré une réelle sensation de confort dans des conditions météo islandaises très difficiles (vent violent + pluie).
Enfin et point très important, car la tempête ne souffle pas (et bien heureusement) tous les jours : sa profondeur est ajustable, on peut la régler facilement avec des cordons horizontaux à l’avant et à l’arrière et des cordons verticaux. Ce système de cordons croisés couplé à la rigidité du tissu est ici un réel luxe car cela permet de sculpter rapidement sa capuche selon ses propres besoins.
-Le col est très agréable car il monte suffisamment haut pour se sentir couvert jusqu’au menton.
-La fermeture éclair principale est munie d’un bouton pression en bas très pratique pour la “verrouiller”.
-Les tirettes des fermetures en cuir permettent d’être saisies aisément avec des petits gants. Portant aussi de très gros gants : des tirettes plus rigides et légèrement plus grandes seraient plus pratiques.
-A l’extrémité des manches, des bandes scratch permettent de les fermer efficacement. Elles sont épaisses et maintiennent donc la fermeture en place malgré de nombreux mouvements.Cela permet une barrière solide vis-à-vis du vent notamment au niveau des gants : les mains étant des membres particulièrement sensibles au froid
Poches :
La veste a deux grandes poches poitrine.
Elles sont très pratiques lorsque l’on porte un sac avec ceinture car elles restent bien accessibles. Leur taille permet de stocker une carte ou du petit matériel. Les deux poches ont chacune un petit filet incorporé pour stocker des objets type téléphone portable : pratique donc, aussi bien pour les droitiers que pour les gauchers.
Étanchéité et respirabilité
La veste remplie parfaitement son rôle d’étanchéité face au vent et à la pluie.
Le G-1000 est une matière solide et son tissage serré le rend très résistant au vent.
Ceci étant, je n’ai pas testé la Greenland Wax (mélange de cire d’abeille et de paraffine) vendue par la marque, pour accroître sa résistance aux éléments.
Je reconnais avoir eu la crainte de modifier le rendu de la veste en éclaircissant et marquant le noir à cause de la Wax. Même sans ce bonus, la veste m’a parfaitement couverte.
Cela grâce à sa matière mais aussi grâce à sa coupe précédemment décrite (capuche, col et fermetures : resserrage par scratch ou par lien élastique).
Pour des très fortes pluies je précise l’avoir doublée avec un poncho étanche pour assurer une protection totale sur le bas du corps (notamment pour contrebalancer la longueur légèrement insuffisante de la veste avec le port du sac à ceinture).
Prix
La veste est proposée à 299.95€ sur le site de Fjallraven. Ce n’est pas une veste peu chère mais la qualité est présente ! Fjallraven a également une démarche éco-responsable dans le choix de ses matériaux et avec pour philosophie de proposer des produits durables et robuste.
Conclusions
On apprécie :
- Le look
- La capuche tempête
- Le tissu stretch au niveau du haut du dos et des manches
On aime moins :
- 5 à 10cm de longueur supplémentaire
La veste Keb est une très bonne veste de trekking pour femme et remplira à merveille sa fonction de protection face à la pluie, au vent,…
Tente Hillerberg ANJAN 2
Retour terrain de la tente HILLEBERG ANJAN 2
La tente Anjan 2 de chez Hilleberg est une tente de type tunnel prévue pour une utilisation 3 saisons. Hilleberg est réputé pour la qualité et la solidité de ses tentes, ce qu’on confirmera lors de l’utilisation de ce modèle. Mais cela a un prix et pas des moindres…
Conditions de tests
Au total ceux sont environ 50 nuits que nous avons passé dans la tente dans les pays Scandinaves, en Islande, en montagne,… Elle aura vu toutes les météos : du grand soleil, de la petite pluie, des trombes d’eau, du vent à décorner les bœufs musqués …
Liste des principales sorties :
- Iles Lofoten
- Kungsleden
- Pyrénées
- Traversée du Vercors
- GR738 – Traversée de Belledonne
- Sarek
- Dovrefjell
- Islande – Laugavegur
Nous avons souvent été à deux dans la tente et avec des sacs variants entre 55 et 80L. Nous reviendrons sur l’habitabilité et le confort ci-dessous.
Informations générales
- Nb de personnes : 2
- Saisonnalité : 3 saisons (mais qualité 4 saisons)
- Longueur totale : 3,25m
- Longueur intérieur : 2,20m
- Longueur abside : 1,05m
- Largeur totale (sans hauban) : ~1,40m
- Largeur max habitable : 1,30m
- Largeur habitable aux pieds : 1,10m
- Hauteur habitable max : 1,00m
- Surface total au sol : 4m²
- Surface au sol habitable : 2,8m²
- Surface de l'abside : 1,2m²
- Poids : 1,80kg
- Tissu :
- Extérieur : Kerlon 1000
- Intérieur : nylon ripstop 10D
- Tapis de sol : nylon ripstop 50D
- Imperméabilité :
- Toit : 5000mm
- Tapis de sol : 120000mm
- Points de fixations : 12 (8 au niveau de la tente et 4 haubans)
- Couleurs disponibles : Vert (modèle testé), rouge, sable
- Prix de vente : 825€
(Informations constructeur)
Montage et Démontage
Les tentes Hilleberg sont particulièrement bien pensées à ce niveau et c’est un plaisir de monter et démonter la tente.
Pour le montage, il suffit de sortir la tente, mettre deux piquets à une extrémité, enfiler les deux arceaux et tendre le tout avant de remettre deux autres piquets. Dans des conditions faciles, l’opération prendre 5min, dans des conditions difficiles, un peu plus de temps mais cela est réalisable rapidement même seul. Une fois ces quatre piquets installés la tente tient debout mais on peut en ajouter encore 9 autres, la tente est alors totalement béton !
Gros avantage de l’Anjan 2 : elle se monte avec la double toile déjà en place. C’est un gros gain de temps et surtout la toile intérieure est protégée de la pluie.
Désavantage important mais inhérent au type « tunnel » de la Anjan : elle n’est pas autoportante. Il vous faudra donc pouvoir la fixer au sol.
Pour le démontage c’est l’exacte opération inverse et celle-ci ne prend pas plus de temps. Le sac fournit pour transporter l’Anjan a le bon goût d’être d’une taille tout à fait adaptée à un rangement facilité, on ne galère donc pas à ranger la tente.
La tente est également fournie avec un tronçon d’arceau de réparation en cas de casse, ce qui peut être fort pratique.
Une fois pliée la tente occupe un cylindre d’environ 50cm de hauteur pour un diamètre (malléable) de 20cm ce qui permet de la faire rentrer dans un sac à dos ou de la stocker à l’extérieur de celui-ci que cela ne gène.
- Sortie la tente de son sac de transport (en cas de vent attention à ce dernier)
- Déroulée la tente avec la face opposée à la porte en direction du vent (si ce dernier est très fort et que vous être seul, n'hésitez pas à fixer la tente à votre sac par exemple)
- Planter les piquets dans les deux œillets sur la face au vent.
- Insérer les arceaux : le grand est repéré par une marque rouge sur l'arceau et la toile
- Les insérer dans les oeillets prévus
- Fixer les piquets au niveau de la porte en tendant la toile dans l'axe des premiers piquets fixés (il faut que les piquets avant et arrières soient bien parallèles).
- Tendre la toile grâce aux sangles sur le pourtour de la tente
- Fixer les tendeurs et les tendre : plus ils seront "longs" et horizontaux mieux cela tiendra au vent. Ne pas trop les tendre (ils ne doivent pas déformer la tente)
- Vous voilà près !
DEMONTAGE :
- Pour le démontage, il suffit de répéter les mêmes opérations à l'envers.
- Je vous conseille de bien "plier" les tendeurs pour ne pas qu'ils s'emmèlent lors du rangement/transport
- Détendez bien la toile également
- Pour le pliage final :
- Rabattre la porte vers le "centre" pour former un rectangle
- Plier le rectangle en 3 dans le sens de la longueur, il doit être large comme les arceaux pliés
- Placer les arceaux (dans leur sac avec les piquets) à l'extrémité au vent et rouler la toile autour.
- Insérer le tout dans le sac de transport
REMARQUE : il faut monter la tente sur une surface plutôt bombée (convexe) qu'en creux (concave). Ne serait-ce que pour l'écoulement de la pluie mais aussi pour pouvoir bien la tendre.
Option de mise en place
Le montage présenté est celui de base mais l’Anjan propose de nombreuses alternatives !
- Vous pouvez monter uniquement la toile extérieure moyennant une cordelette pour tendre les extrémités des arceaux.
- Vous pouvez monter la toile intérieure seule si le temps le permet (passer les arceaux dans les boucles qui relient normalement les deux toiles.
- La face arrière peut être remontée pour améliorer la ventilation
- L’abscide peut être pliée en partie ou totalement pour améliorer l’accès et la vue
Ces options sont fortes pratiques lorsqu’il fait chaud.
Résistance aux intempéries
Hilleberg est une marque suédoise, ils fabriquent donc des tentes qui tiennent la météo suédoise. C’est à dire des tentes solides !!
Face à la pluie il n’y a rien à redire. Je n’ai jamais eu une fuite d’eau de la tente, ni dans l’abside. La coupe de la toile protège bien même si il y a du vent. Il faut juste s’assurer qu’on ne touche pas la toile extérieur (les sacs dans l’entrée ou au niveau des pieds par exemple). Niveau pluie aucune inquiétude même sous de fortes pluies qui durent longtemps. Le tapis de sol fait très bien son job également pour peu qu’on ne plante pas la tente dans un marais et que l’on évite les fortes pressions sur le tapis. Vous serez donc au sec avec cette tente.
Pour ce qui est du vent, c’est du solide aussi. Il y a 12 points de fixations en tout. Autant dire qu’Eole va devoir déployer un peu d’énergie à déraciner la tente. Contrairement à d’autres tentes que j’ai eu dans le passé elle ne plie pas sous le vent. En effet, les haubans sont placés de façon à bien supporter les arceaux et le tout est très stable. Donc pas de soucis sur la tenue au vent, ce que l’on a pu tester plusieurs fois … Seul soucis, l’orientation de la tente dans le vent. Cette dernière est de type tunnel, cela signifie qu’elle ne supportera pas le vent de la même façon selon son orientation : si le vent souffle dans la direction de l’axe principal de la tente alors pas de soucis, par contre si le vent souffle de travers la toile a alors une tendance à claquée ce qui peut être dérangeant. La toile extérieure aura également tendance à se creuser d’un côté et gonfler de l’autre ce qui peut être embêtant au niveau de l’espace intérieur. Il « suffit » donc de poser la tente avec la bonne orientation en espérant que le vent ne tourne pas ! Ce désagrément n’a jamais été un gros soucis mais il faut l’avoir en tête.
J’ai toutefois noté une légère tendance à condenser au niveau de la toile extérieure. Pour palier cela j’ouvre un peu le haut de la porte d’entrée pour faire un peu de « tirage » : le vent s’engouffrant entre les toiles ventilant ainsi un peu mieux.
Résistance dans le temps
La Hilleberg Anjan 2 est une tente solide. Tout d’abord grâce aux textiles choisis : le kerlon 1000 est un matière très résistante (abrasion, déchirement) et qui peut être réparer assez facilement. De même pour le tapis de sol ou la toile intérieur, on peut avoir confiance dans ces tissus.
Les arceaux sont solides, pas de soucis à ce niveau. La tente est vendue avec un tronçon de réparation au cas où (le moment critique pour casser son arceau est lors du montage/démontage : on a vite fait de marcher sur l’arceau). De même tous les accessoires (fermetures éclaires, anneaux, sangles,…) sont solides.
Au bout de 50 nuits passées dedans et autant de montage/démontage sur tous les types de terrain la tente ne montre aujourd’hui aucun signe clair de fatigue ou d’usure. Pas même un petit trou dans le tapis de sol.
Cette tente est solide. Il suffit de l’utiliser en suivant les préconisations du fabricant et le bon sens et elle durera dans le temps.
Habitabilité et confort
Point important : est-ce un tente confortable ? Et bien globalement oui avec cependant quelques réserves…
Comme évoqué précédemment, la tente est facile à monter, avec différentes configurations permettant de s’adapter à la météo, c’est donc un bon point de ce côté.
D’un point de vue espace intérieur c’est bien pour deux sans être grand luxe non plus… En terme de longueur c’est bien pour mon mètre soixante-dix mais un ami qui fait dans les 1,85 avait une tendance à toucher la toile du fond ce qui peut engendrer de l’humidité sur le sac de couchage par capillarité. En largeur, on est pas mal, de quoi mettre deux matelas classiques et avoir encore 10cm de marge… On trouvera deux poches au niveau de la porte d’entrée assez pratique et de bonne taille. Une cordelette court au niveau du plafond de la toile intérieure, fort pratique pour étendre ses chaussettes le soir ou accrocher une petite lampe. En terme d’hauteur, c’est limite. On se tient assis assez confortablement vers l’avant de la tente mais impossible au fond, et encore il ne faut pas être trop grand. On sera donc plutôt allongé à l’intérieur surtout à deux.
Dans l’abside, je stocke sans problème un sac de 80L ainsi qu’un sac de 60L avec les chaussures à côté. Par contre dans cette configuration il n’y a plus de place. Cela peut être embêtant pour cuisiner sous l’abside (ceux qui est déconseillé toutefois).
La porte d’entrée est bien fait même si il peut être parfois inconfortable de la fermer si l’on est dans son duvet. Par contre le fait qu’il n’y a qu’une porte fait qu’on gène forcément un peu l’autre pour entrer/sortir…
Point très positif : la couleur de la toile intérieur. Celle-ci est jaune et permet ainsi de toujours avoir un intérieur lumineux. Même si il fait gris dehors. Je dois avouer avoir été vraiment surpris par ce point. C’est très efficace et agréable à l’utilisation.
Conclusions
Nous sommes ici en présence d’une très bonne tente mais qui se paie… Plus de 800€ pour une tente c’est très cher ( j’ai acheté la mienne 630€ en 2017 mais les prix ont augmenté ensuite). Mais l’idée avec l’Anjan est de la garder longtemps. Cela peut donc être rentable sur le long terme…à confirmer.
Si ce n’est ce point, la tente est d’excellente facture et offre un vrai confort face aux éléments. On se sent en sécurité ce qui est primordial en trek lorsque notre seul abri est ce petit bout de toile… Je ne suis pas du tout déçu de cet achat et j’ai toujours le même plaisir à passer des nuits au fin fond de la pampa dans ma petite anjan 2.
On apprécie :
- La tenue aux éléments
- La finition
- La robustesse dans le temps
On aime moins :
- La longueur habitable
- Le prix
- La hauteur intérieure
Veste Fjällräven VIDDA PRO
Veste Outdoor Fjallraven VIDDA PRO - Test
La veste Fjallraven Vidda pro est une veste taillée pour toutes les activités outdoor. Durable et pratique elle saura vous combler dans vos activités d’extérieur par tous les temps.
Conditions de test
La veste Vidda pro a été principalement testée lors de sorties en forêts. Elle a également été portée en situation plus urbaine ce qui a permis de la confronté à tous les types de météo (beau, vent, (grosses) pluies) et de la testée sur de longues périodes de temps.
Concernant les dimensions, la veste testée est une taille M, je fais 1,70m pour 77kg. Elle est très bien aux épaules et en longueur. On pourrait la trouver un peu large au niveau du buste mais d’après moi cela donne un certain confort surtout si l’on porte d’épaisses couches de vêtements en dessous comme un gros pull en laine par exemple.
Informations générales
- Marque : Fjallraven
- Prix fabriquant : 284.00€
- Poids (mesuré) : 850g
- Matériau : G1000 ECO
- Couleurs disponibles : Vert Olive profond "Dark Olive", Vert forêt "Deep forest", Gris foncé/noird "dark grey/black", noir "black" (couleur testée) et bleu foncé "dark navy
- Lien fabricant
Retour d'expérience
Esthétique
Point tout à fait subjectif mais qui a aussi son importance. Je trouve la veste jolie. Elle est bien coupé et simple dans le bon sens du terme. Il y a beaucoup de poches présentes mais elles ne gâchent pas l’aspect globale. On notera les détails bien travaillés comme les languettes en cuir et les boutons poussoirs à l’effigie du logo de la marque.
Coupe
La vidda pro est bien coupé. Comme je le disais précédemment la coupe est un peu large au niveau du buste mais cela ne gêne en rien et permet de porter une seconde couche bien épaisse à l’instar d’un gros pull en laine par exemple. Les manches sont suffisamment longues pour ne pas remonter si on a les bras en extension. La veste n’oppose pas de contrainte quant à la liberté de mouvement tant que ceux-ci reste « normaux » (ce n’est pas une veste d’alpinisme par exemple).
La longueur est très bien, la veste descend sur les fesses protégeant ainsi bien du vent et des frottements du sac.
Matériaux et Robustesse
Comme la plupart des produits Fjallraven, la veste est en G1000 Eco, un matériaux solide et durable. J’utilise la veste quasiment tous les jours et pas un point d’usure en vue. Si je compare à d’autres produits de la marque, je n’ai pas d’inquiétude quand à la tenue dans le temps.
La plupart des coutures « structurantes » sont doublées, gage de durabilité supplémentaire. Les épaules semblent doublées pour plus de résistance.
La veste en détails
La Vidda pro est une veste bien finie qui propose une multitude de détails pratiqures
- Les manches sont assez larges pour être portées par dessus une paire de gant. Elles se ferment par un bouton pression à deux positions.
- La veste n’est pas aérée sur les flancs mais étant donnée l’objectif de sa conception cela n’est pas étonnant. On l’utilisera plutôt en saison intermédiaire.
- La fermeture éclaire centrale est double sens ce qui est toujours pratique, elle est de plus « doublée » par un rabat à boutons pressions assurant une bonne étanchéité. Toutes les fermetures éclaires sont de marque YKK et ont une languette permettant une manipulation aisée.
- La veste propose 8 poches : 4 en position basses (deux à fermeture éclaire verticale et deux ouverture horizontale par bouton pression) et 4 en position pectorale (idem : deux poches à ouverture horizontale à bouton pression et deux à ouverture verticale avec zip.). Les poches sont toutes protégées par un rabat qui protège bien de la pluie. Elles sont grandes et permettent de ranger une grande quantité de matériel, notamment les poches à « ouverture horizontale ». On y met largement une carte IGN (en hauteur) ou bien des gants ou un bonnet. Ces dernières proposent d’ailleurs un astucieux système de boucles permettant de fixer du matériel comme des gants ou un couteau. Seul défaut, la position des poches du bas les rend inutilisable ou bien inconfortable lors de l’utilisation d’un sac à ceinture ventrale. Cette veste n’est pas taillée pour la randonnée au long court à ce niveau. Note : il n’y a pas de poche intérieure.
- La capuche est efficace mais j’ai remarqué à plusieurs reprises qu’elle ne couvre pas idéalement le visage. Je porte un chignon qui la décale peut être un peu en arrière mais je pense qu’un petit rebord se projetant plus en avant aurait été bienvenu.
- Afin de vous protéger du vent, un cordon permet de serrer le bas de la veste.
Étanchéité et respirabilité
La veste propose une bonne étanchéité. J’ai pris quelques bonnes averses et je n’ai pas eu de soucis de fuites. Juste une peu d’eau qui est rentrée par l’ouverture de la capuche à un moment mais je l’avais mal mise.
Je n’ai pas eu le « plaisir » de tester la veste sous le longues averses mais je pense qu’elle se défendra bien même si ça finira toujours par traverser.
L’étanchéité est encore améliorable grâce à la cire Greenland Wax de la marque mais je n’ai pas trouvé utile de l’utiliser pour l’instant.
Concernant la tenue au vent, il n’y a pas grand chose à redire. On est bien protéger au niveau du buste et des fesses. On pourrait toutefois apprécier un col un peu plus montant pour empêcher l’air de rentrer dans le cou quand ça souffle de face.
Prix
La veste est proposée à 284€ sur le site de Fjallraven. Même si cela est une somme conséquente, je ne la trouve pas excessive si l’on prend en compte la durabilité de la veste et sa finition.
Conclusions
On apprécie :
- Le look
- La coupe un peu large pour porter une bonne doublure
- Les accessoires : poches, portes accessoires
- L'étanchéité
- Tous les petits détails pratiques apportés à la veste
On aime moins :
- La capuche (peu couvrante sur la face)
- Pas de poche intérieure
Si vous cherchez une belle veste pour vous balader en forêt, faire du bushcraft ou toute autre activité outdoor alors la Vidda pro est faite pour vous. La veste ne connait pas de gros défauts et remplie ses fonctions avec brio.
Se nourrir en randonnée
Se nourrir est une composante essentielle et importante lors d’une randonnée et encore plus lors d’un trek. En effet, on comprend facilement que sans les calories d’un bon repas, nous aurons du mal à avancer au milieu de la nature sauvage. Se nourrir est également l’un des principaux vecteurs de plaisir lors d’une itinérance : quoi de mieux en effet qu’un bon petit plat bien chaud après une longue journée de marche sous la pluie…
Ce guide vise donc à vous fournir les principales clés pour bien prévoir votre avitaillement pour votre prochaine sortie.
Les calories ingérées seront votre fuel pour avancer. Il faut donc bien prévoir leur apport pour garder de l’énergie tout au long de la journée et du trajet.
En général on préconise un apport de 2000-2500kcal par jour pour une homme adulte et 1800-2000kcal pour une femme adulte mais cela vaut pour des personnes peu actives. Lors d’une randonnée on peut consommer bien plus de calorie, certains sites internet permettent d’estimer votre consommation calorique en fonction de votre poids. Dans mon cas,pour 78kg, je trouve des valeurs entre 400 et 500kcal par heure de randonnée. Je trouve ces valeurs élevées mais elles montrent bien qu’il faut tabler sur un apport bien supérieur à la moyenne.
Eat or not to eat ? Certains essaient le trek à jeun. Je n’ai jamais essayé moi-même mais l’expérience m’intrigue. Si vous êtes curieux je vous conseille la lecture de ce topo de Johanna et Olivier qui ont fait 6 jours de marche à jeun à Marjorque – Lien vers le topo
Pour ma part je ne fais pas de calcul précis des calories que j’emmène car je commence à connaitre mes besoins avec l’expérience mais je pense tabler sur 3000/3500kcal par jour dans du terrain accidenté et bien chargé. Un Mike Horn tourne plutôt à 10000kcal par jour lors de son périple dans le Grand Nord…
Un autre soucis en autonomie c’est le poids et le volume de la nourriture. Pour 9 jours de trek on arrive vite à 5-7kg de nourriture pour un gros volume du sac (environ la moitié de mon sac de 65L pour cette durée). Il faut donc préférer des aliments qui concentrent bien les calories. A ce titre les protéines, glucides ou lipides n’ont pas les mêmes apports :
- Glucides : 4kcal/gramme
- Protéines : 4kcal/gramme
- Lipides : 9kcal/gramme
- Pour info – Alcool : 7kcal/gramme
Il faut donc bien jongler entre ces différents apports, leur « rentabilité énergétique » vis à vis du poids/volume et la facilité à assimiler ces calories (sucres rapides vs sucres lents, …). A titre d’exemple, Mike Horn lors de son tour du cercle polaire arctique et ses 10000kcal/jour, mangeait des plats extrêmement riches en huile et matières grasses… pas le choix si on ne veut pas emporter des tonnes de nourriture.
Passons dans le vif du sujet ! Quoi prendre en randonnée ?
Poids/volume
Comme nous l’évoquions précédemment, la nourriture pèse lourd et prend beaucoup de place dans le sac. Il faut donc choisir les bons aliments grâce à ce petit cahier des charges :
- Les aliments ne doivent pas peser trop lourd
- Ils doivent être peu volumineux
- Ils doivent se conserver facilement
- Ils faut de préférence qu’ils soient faciles à cuire et à préparer (peu consommateur de carburant)
Pour ce qui est du poids, pas de secret il faut viser des aliments riches en calories. Les féculents, comme les pâtes ou le riz sont bien indiqués ou encore la purée ainsi que le saucisson ou le fromage par exemple. Les graines et les noix de tout genre sont très intéressantes également (noix = 600kcal/100g!!)
Pour le volume, il faut viser juste : 100g de semoule prennent bien moins de place que 100g de tortellini. Privilégier donc les ingrédients secs car l’eau en plus de peser lourd prend de la place. Notre société moderne adore le sur-emballage ! On se retrouve donc à emporter de grands volumes de vides et du carton ou du plastique si on se reconditionne pas. Pour ma part je répartis ce que je prends dans des sacs congélations refermables (ziploc), c’est pas cher, étanche, relativement solide et on voit facilement ce qu’il y a dedans.
La conserve doit être un des pires trucs à prendre en randonnée : c’est lourds (on emporte que de l’eau), c’est volumineux et ça génère des déchets également volumineux.
La conservation se fera à température ambiante. Il faut donc bien choisir. Les aliments secs se prêtent bien au jeu encore une fois. Pour les fromages par exemple ne partez pas avec un bon camembert coulant mais plutôt avec du conté ou de la mimolette vielle.
La préparation est importante également. Un ingrédient qui prend beaucoup de temps à être cuit va nécessité plus de gaz à emporter et donc du poids supplémentaire, cela peut être le cas pour le riz par exemple. A ce titre je trouve la semoule extrêmement efficace : très peu volumineuse et riche en glucide, elle ne nécessite que très peu d’eau pour être cuite (pas de gâchis). Astuce : se servir de l’eau des pâtes pour faire de la soupe.
Evidemment, la composante plaisir est à prendre en compte et il est vrai que manger des aliments frais fait toujours plaisir. Mais de la même façon tous les fruits, par exemple, n’ont pas les mêmes avantages ou inconvénients. Une pomme se conservera mieux que des fraises ou des pêches par exemple mais rien n’empêche de prendre ces dernières pour les premiers jours.
A emporter ou sur place ?
Nous avons pour l’instant uniquement abordé le cas où l’on emporte toute notre nourriture. Une autre possibilité est de trouver sur place. Je ne parle pas ici de ce que Carrefour peut nous offrir mais bien de ce que Mère Nature peut nous procurer.
ATTENTION : ne consommez que ce dont vous êtes certains de la comestibilité notamment pour les baies et champignons !
Le plus facile sera de se fournir en baies ou fruit à condition de bien les connaitre. On trouve par exemple beaucoup de baies comestibles en Laponie et c’est un vrai plus en fin de repas de pouvoir manger quelques camarines, ou des airelles toutes fraîches. De même, moyennant le bon savoir, on peut trouver quelques champignons en automne.
Pour les plus aventureux et en respectant bien les règlements locaux, on peut aussi tenter la pêche. Je n’ai jamais testé mais j’imagine qu’un filet de truite cuite au feu de bois au fin fond de la Laponie doit avoir un vrai goût de bonheur !
Je n’aborderai pas la chasse car on sort du cadre de l’article mais cela peut être une autre source d’apport.
Dans tous les cas, renseignez-vous avant de partir, notamment concernant les végétaux comestibles. Sans que cela soit forcément une réelle source de nourriture, cela peut être un agréable apport.
A titre d’exemple, j’avais lu le topo d’une personne ayant descendu le Yukon avec seulement la moitié de la nourriture nécessaire et complétant le reste par la pêche… Il faut quand même être confiant dans ses capacités.
Les Lyophilisés
La lyophilisation est un procédé de conservation des aliments par sublimation de l’eau. Sans rentrer dans le détail technique, ce procédé permet de conserver les capacités nutritives des aliments (calories, vitamines, goût,…) tout en rendant la préparation conservable longtemps et ce avec un faible poids/volume.
Le gros avantage du lyophilisé est donc d’être très pratique en terme de poids tout en offrant la possibilité de proposer de « vrais » plats préparés. Ils ne produisent pas trop de déchets (juste l’emballage) et nécessite juste un peu d’eau bouillante pour être préparés.
Il connait également de sérieux inconvénients : le prix tout d’abord, on va pas de mentir les lyophilisés sont très chers (7€/10€ par repas). Le goût et l’aspects ne sont pas toujours au top… Personnellement je privilégie les préparations à base purée, pâtes ou autres aliments qui se réhydratent bien.
Exemples
Je vous propose ici une liste d’aliments à emporter qui pourra vous inspirer pour vos prochains trek :
Petit déjeuner
- Barre de céréale riche (~200kcal)
- Lait concentré sucré
- Miel (en tube souple)
- Muesli avec lait en poudre
- Flocons d'avoine
- Café / thé
- Graines
- Gateaux secs (Petits LU, Prince,....)
Encas
- Barre de céréale
- Graines/noix : amande, macadamia, pistache, noix, noisettes, graines de courges.... (il existe pas mal de mélange tout fait ce qui peut être pratique pour varier. Sinon prendre en vrac)
- Gateaux secs
- Jerk beef
Midi
- Saucisson / Viande séchée
- Fromage
- Pate / Riz / Semoule ...
- Lyophilisé
- Pain
- Pain type Wasa (se conserve bien)
Soir
- Soupe en poudre
- Lyophilisé
- Légumes séchés
- Pâte/Riz/Semoule
- Saucisson
- Viande séchée
- Pemmican
- Fromage
- Dessert : lyophilisé, fruits secs, baies,...
- Tablette de chocolat, amandes grillées,...
Exemple d’avitaillement pour 10 jours de randonnée en autonomie totale
- 10x lyophilisé "salé"
- 10x soupes en poudre
- Saucisson bien secs : 100g par jour par personne (environ 6 saucissons pour 2 personnes pour 10 jours)
- Fromages : conté/mimolette/Beaufort/... 150g par jour par personne (6 tranches pour 2 personnes pour 10 jours)
- Un ou deux sachets de jerk beef : environ 50g
- Graines et baies : pistaches, macadamia, cranberries, graines de courges,... environ 300g
- Barres de céréale riche (~200kcal) : une par matin + 1 en sécu - 11 en tout.
- Barres de céréales : 15
- Fruits secs : 100g
- Aliment plaisir : tablette de chocolat ou amandes grillées par exemple
En général, je démarre la journée juste avec une barre de céréale riche et un peu de lait concentré sucré. J'ai ensuite une barre que je grignote dans la journée. Pour la pause midi, je mange un peu de saucisson et de fromage avec quelques graines par exemple. Le soir par contre j'absorbe beaucoup de calories : soupe, lyophilisé, saucisson, fromage, graines... Je refais le plein de calories à ce moment.
Une bonne gestion de la nourriture est importante mais une gestion de l’eau est primordiale ! Retrouvez ce qu’il y a à savoir sur le sujet grâce à l’article suivant.
Veste Fjällräven BERGTAGEN
Veste Coupe Vent Fjallraven Bergtagen - Test
La veste Fjallraven Bergtagen est annoncée comme une veste coupe-vent toute saison. Vous trouverez ci-dessous mon retour après quelques semaines d’utilisation en conditions réelles.
Conditions de test
La veste a été testée lors de deux voyages :
- Le premier au cœur du Parc National du Dovrefjell en Norvège. Au total 100km de randonnée parcourus en 10 jours en juin dans un terrain alternant toundra rase, neige et rocaille. Pour ce qui est de la météo nous avons eu du grand beau et de la pluie drue. Le sac était chargé initialement à 17-18kg
- Deuxième voyage : l’Islande en deux partie :le Laugavegur, 4 jours pour 55km de trek sur les hauts plateaux islandais. Beaucoup de pluie et de vent ! Sac initialement chargé aux alentours de 16kg et ensuite 2 semaines de voyage « classique » avec quelques randonnées à la journée.
Ces deux voyages ont permis de tester la veste dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir un bon retour d’expérience.
Informations générales
- Marque : Fjallraven
- Prix conseillé : 459.00€
- Poids (mesuré) : 698g
- Matériau : G1000 ECO lite et G1000 ECO
- Couleurs disponibles : Gris "graphite", orange "hokkaido" et bleu "UN"
- Lien fabricant
Retour d'expérience
Esthétique
Toujours difficile de juger cet argument tant il appartient à chacun. On peut toutefois assuré que la veste est de belle facture et assez sobre. Il n’y a pas de chichi et tout ce qui s’y trouve à une utilité. A titre personnel, je la trouve réussie esthétiquement. Le modèle orange en jette et vous ne passerez pas inaperçu en montagne !
Coupe
La veste propose une vraie coupe montagne. C’est à dire qu’elle descend bas sur les fesses pour protéger le bas du dos et ainsi ne remonte pas lorsque l’on marche avec un sac. Les manches sont un peu longue ce qui permet de ne pas avoir le bras qui se découvre lors des mouvements du bras en extension par exemple. De plus, le col et le haut de la veste sont bien couvrant afin de protéger le cou et le bas du visage des intempéries.
La coupe au global permet une bonne liberté de mouvement et la veste ne gène pas. J’ai le modèle en M pour un gabarit de 1,70m et 75kg. Elle laisse également la place de porter une couche protectrice en dessous.
Matériaux et Robustesse
La veste est principalement constituées du matériau phare de chez Fjallraven le G1000 qui a la réputation d’être résistant et durable.
On trouvera principalement du G1000 Lite Eco ainsi que du G1000 ECO, plus épais, sur les zones à fort frottement comme le bas du dos et les coudes. Un gage de durabilité supplémentaire.
Les coutures ne sont pas doublées ce qui aurait pu être appréciable mais elles présentent toutes un ruban d’étanchéité en face interne.
La veste parait solide et ne présente aujourd’hui pas d’usure après 150km de marche et quasiment 1 mois d’utilisation non-stop dans de mauvaises conditions
La veste en détails
Fjallraven sait construire des vestes et on retrouve tout ce savoir faire dans les petits détails de la Bergtagen :
- Les manches sont assez larges pour être portées par dessus une paire de gant. On peut également facilement les fermer grâce à des gros scratch faciles à utiliser même avec des gants.
- On trouve deux zips d’aération sur les flans qui ont pour fonction de faire circuler l’air. Leur taille et positionnement sont adaptés et bien pensés. On peut les manipuler facilement même en portant un sac à dos.
- Les curseurs utilisés sur les zips et cordons sont particulièrement pratiques surtout si vous portez des gants. On ne les cherche pas pendant 3h. Les fermetures éclairs sont également de bonne qualité et glissent bien sans se bloquer (marque YKK).
- On remarquera la présence de tissu doux au niveau des zones qui vont frotter sur la peau, c’est à dire au niveau du menton et de la nuque. Détail appréciable !
- La veste comporte deux grandes poches ventrales en position haute. Elles ne gênent pas lorsque l’on porte un sac et demeurent accessible et pratique. L’ouverture se faire par un zip situé vers sternum. Elles proposent toutes deux un petit filet à l’intérieur pour stocker son portable par exemple. D’un point de vue volume on peut facilement y ranger une carte et du petit matériel.
- La capuche est une merveille ! Elle couvre parfaitement la tête et vous isole du vent et de la pluie (même si l’étanchéité est à revoir comme nous le décrirons plus loin). Elle est facilement réglable par un système de cordons qui permettent de bien la fixée sur votre tête sans vous gêner.
- La veste est équipée d’un réflecteur RECCO, système qui facilitera votre recherche par les secours en cas de besoin.
- Afin de vous protéger du vent, un cordon permet de serrer le bas de la veste.
Étanchéité et respirabilité
Nous avons ici à faire à une veste coupe-vent. C’est à dire qu’il ne faut pas compter dessus sous la pluie. J’ai pu l’expérimenter en Norvège et en Islande et je le confirme. Même l’ajout de la « greenland wax » de Fjallraven n’aide que peu à l’étanchéifier surtout que la cire part relativement vite. Par contre, la veste réalise très bien sa fonction contre le vent notamment grâce à sa coupe bien couvrante. Il faut donc privilégier son utilisation pour des sorties montagne par beau temps venteux par exemple. Une alternative étanche de la même famille existe chez Fjallraven, la Bergtagen Eco Shell.
Prix
La veste est proposée à 459€ sur le site de Fjallraven. C’est une belle somme pour une veste ! La marque propose toutefois des produits durables et réparables ce qui a pour but d’éviter de racheter un vêtement ou un équipement trop souvent. On peut donc voir les produits Fjallraven sur du long terme.
Conclusions
On apprécie :
- Le look
- Le confort et la coupe bien couvrante
- Les petits détails pratiques
On aime moins :
- Le prix
- L'étanchéité à la pluie (même si c'est une coupe-vent on aurait pu espérer un peu mieux)
La Bergtagen est une belle veste à n’en pas douter si on l’utilise dans les conditions pour lesquelles elle a été fabriquée.
Sac à dos Fjällräven Kajka 85
Sac à dos Fjällräven KAJKA 85 - Test
Conditions de test
Le sac a été testé lors de deux treks :
- Le premier au cœur du Parc National du Dovrefjell en Norvège. Au total 100km parcouru en 10 jours en juin dans un terrain alternant toundra rase, neige et rocaille. Pour ce qui est de la météo nous avons eu du grand beau et de la pluie drue. Le sac était chargé initialement à 17-18kg
- Deuxième trek : le Laugavegur en Islande. 4 jours pour 55km de trek sur les hauts plateaux islandais. Beaucoup de pluie et de vent ! Sac initialement chargé aux alentours de 16kg.
Ces deux treks ont permis de tester le sac dans toutes les conditions et suffisamment longtemps pour avoir un bon retour d’expérience. Je n’ai pas toutefois utiliser tout le volume du sac car il faut prévoir beaucoup (trop) de matériel pour remplir les 85L.
Informations générales
- Marque : Fjallraven
- Prix conseillé : 399.95€
- Volume annoncé : 85L
- Poids : 3.45kg
- Dimensions : H84cm x L39cm x P29cm
- Matériau : Vinylon
- Couleurs disponibles : Noir, Vert foncé, Graphite et Bleu "UN"
- Lien fabricant
Retour d'expérience
J’ai longtemps eu un sac de 65L de chez Gregory mais ce volume bien que conséquent était parfois limite surtout pour les longs treks en autonomie totale et encore plus depuis que je commence à emmener pas mal de matériel photo. J’ai donc voulu passer à un volume plus conséquent ce qui me permettrai d’emporter plus de nourriture mais également de ne pas avoir à jouer à tetris à chaque fois que je veux ranger mon sac ; si j’enlève mon pull par exemple je veux pouvoir le glisser rapidement dans le sac.
Mon dévolu s’est donc jeté sur le Fjallraven Kajka 85.
Esthétique
Cet argument est purement subjectif mais je trouve ce sac très beau. Il a un look un peu rétro tout en simplicité et sans fioriture. La structure en bois finie de lui donner cette touche caractéristique. Comme souvent chez Fjallraven, on note le soucis du détails avec le logo en cuir par exemple.
Volume et poids
Comme son nom l’indique ce sac fait 85L et autant le dire tout de suite c’est énorme ! Je n’ai plus du tout de soucis de place lorsque je prépare mes treks. Toutefois cet immense volume combiné à une très bonne robustesse (point sur lequel je reviendrai ci-dessous) en font un sac vraiment lourd à vide ce qui est son plus gros défaut. Avec 3.45kg, cela sera certainement un frein pour certains. Toutefois le Kajka étant confortable on ne ressent pas trop ce poids mais cela fait tout de même autant de calories à brûler en plus chaque jour.
Confort
Le Kajka est prévu pour être un gros porteur. Je n’ai pas trouvé de masse limite conseillée mais je pense qu’on peut facilement monter à 25kg (est-ce bien raisonnable pour autant…?). J’ai pour ma part utiliser le sac dans une plage 15-20kg et le confort est au rendez-vous.
La ceinture et les mousses de maintient du dos remplissent leur fonction à merveille et même avec une lourde charge et du dénivelé je n’ai jamais eu mal à dos. Idem pour les bretelles. De plus, les multiples possibilités de réglages font que vous pouvez réellement adapter le sac à votre morphologie (en hauteur et en largeur).
Petit bémol toutefois concernant la souple de la ceinture lors de certains mouvements. On aimerai peut être plus de souplesse pour ce qui est des rotations du bassin. Toutefois cela ne gène pas lors d’une marche normale ni en dévers.
Dernier point important, les poches externes offrent toutes des zips avec une grosse boucle ce qui est particulièrement pratique si vous portez des gants !
Robustesse
On a tout de suite un sentiment de robustesse avec ce sac. La toile principale est épaisse et « rigide ». On sent que l’on va pouvoir se frotter aux arbres ou aux rochers sans problème. Après 15jours d’utilisation je n’ai remarqué aucune usure à ce niveau, ce qui est rassurant (l’inverse m’aurait vraiment étonné).
Les zips présents sont bien dimensionnés, surtout ceux du rabat de la face avant. On a pas peur de les manipuler même si cela reste des points faibles (ce qui est vrai pour tous les zip). De même les différents systèmes de fermeture rapide sont robustes et semble vouloir tenir dans le temps.
Evidemment cette robustesse se paie au niveau du poids comme nous avons pu l’évoquer mais à choisir je préfère avec une confiance aveugle dans la résistance de mon sac plutôt que de craindre la moindre branche. Evidemment, ce sac n’en est pas pour autant un char d’assaut et restera sensible au perçage ou aux coupures.
Le sac en détails
On retrouve, comme sur la majorité des sacs à dos, différentes possibilités pour accéder à la poche principale :
- La première est l’ouverture par le haut. Elle se ferme avec un système de cordon pratique mais qui pourrait être amélioré.
- La seconde se situe au premier tiers de la hauteur du sac. C’est une fermeture éclair qui permet d’accéder au bas du volume principal.
- La troisième, enfin, est un grand rabat sur la partie avant du sac qui permet d’accéder à quasiment tout le volume. Très pratique, le seul bémol vient du fait qu’il faille défaire systématiquement les sangles de compression pour ouvrir ce rabat, ce qui peut être pénible si on veut rapidement accéder à l’intérieur.
Le volume principal est divisible en deux sections grâce à un zip interne. La section inférieur est prévue pour les affaires mouillées et le rabat de fermeture classique est remplaçable par une filet intégré. Je n’ai pas utilisé cette fonction mais c’est bien trouvé. Un compartiment pour poche à eau se situe sur la face dorsal du sac. Je pense qu’il convient pour des volumes de 1.5/2L.
Le Kajka propose également deux poches latérales. Pour une fois ces poches ne sont pas là que pour faire joli !! Elles offrent un réel volume de rangement et son très pratique à l’usage. Je dirai qu’on peut mettre deux bouteilles de 1.5L par poche à vue de nez. C’est un vrai plus car j’ai eu de nombreux sacs dont ces poches étaient quasiment inutiles.
La capuche supérieure par contre n’est pas des plus pratiques. Fjallraven a fait le choix de mettre deux poches sur la partie externe mais finalement si l’une est remplie l’autre est quasiment plus utilisable… J’aurai préféré un grand volume (pourquoi pas avec un filet interne) plutôt que deux. Il y a également un volume intérieur qui peut servir pour du petit matériel mais sans plus. A noter que la capuche peut être facilement retirée (pratique lorsque l’on prépare le sac) et utilisée comme sac annexe grâce à une sangle intégrée. On peut également choisir de la fixer comme un sac ventral grâce à deux clips prévus à cet effet.
Sur la base du Kajka, vous trouverez deux filets fort pratiques également. Ils peuvent servir pour stoker du matériel ou bien une gourde/bouteille grâce à une accès sur le côté. Il faut toutefois faire attention car la bouteille peut avoir tendant à glisser si on se penche en avant.
Pour finir vous trouverez deux petites poches sur la ceinture, l’une « étanche » l’autre en mesh. Les deux sont suffisamment grande pour contenir de petits items à avoir sous la main comme des barres de céréales, un stick à lèvre, … J’aime l’idée de les différencier.
Esthétiquement j’aime ce sac car il est dépouillé en face avant mais on trouve toutefois de quoi fixer des bâtons grâce à des scratch. De même le dessous du sac comporte des boucles pour fixer une tente par exemple grâce à une sangle. J’aurai néanmoins apprécier un système pour fixer facilement une tente en face avant par exemple ou sur les côtés. Je trouve que les systèmes en place son moyen à cet effet.
Enfin pour finir, la housse de pluie fournie fait très bien son travail et vous assurera de maintenir votre matériel au sec à l’intérieur. Elle est toutefois un peu grande car je pense que c’est la même pour le modèle de 100L. Ce n’est pas gênant en soit mais on pourrait gagner en volume et en poids.
Prix
Le Kajka 85 est annoncé à 399.95€ sur le site de Fjallraven. On ne va pas se cacher que c’est une somme plus que conséquente pour un sac à dos. Toutefois j’ai acqui ce sac dans l’idée de le garder le plus longtemps possible sans jamais avoir à me poser la question de sa solidité et de sa tenue dans le temps. Je le vois donc comme un investissement, normalement avec ce sac je n’ai plus à en racheter. Un autre point à mettre en avant est l’attention particulière que porte Fjallraven à l’impact environnemental de ses produits ce qui est très bien et qu’il faut encourager mais qui se ressent également sur la note je pense.
Conclusions
On apprécie :
- La robustesse
- Le look
- Le volume
- Les accessoires, notamment les poches latérales
On aime moins :
- Le poids
- Le prix
- La capuche supérieure
Fjallraven fait preuve de son savoir faire grâce à ce Kajka 85L. Si on omet le poids c’est presque un sans faute. J’ai acquis ce sac pour un besoin simple : emporter suffisamment de nourriture pour partir longtemps et loin et c’est mission accomplie.
La gestion de l'eau en randonnée
Commençons par une évidence : l’eau est vitale en randonnée. On en consomme en général beaucoup, surtout en été, c’est d’ailleurs votre principal carburant. Toutefois l’eau a deux gros défauts : elle prend de la place et pèse lourd ! On peut donc envisager d’emporter le volume nécessaire à une journée dans son sac mais si vous partez pour un trek sans point d’eau « civilisé » il vous faudra vous ré-approvisionner.
Cet article traite donc de ce point : comment bien gérer son eau durant un trek ou une randonnée ?
Consommation en eau
Avant de commencer, je souhaitais faire un rapide préambule sur l’hydratation lors d’une randonnée. Bien que variable en fonction de la température, du terrain ou de vous, votre consommation sera bien supérieure qu’en temps normal. Par exemple lorsque j’ai parcouru le GR54, les températures étaient telles que, certaines journées, je buvais jusqu’à 7L. Impossible donc de tout prendre dans mon sac.
Ce qui est important d’avoir en tête, est qu’il ne faut surtout pas se limiter (hormis cas de force majeure) car en cas de déshydratation votre organisme ne fonctionnera plus correctement et vous allez très rapidement vous fatiguer voir potentiellement perdre conscience en cas de déshydratation avancée. Exit également tout ce qui va être soda ou boisson de ce type, ce n’est pas adapté à la pratique de la randonnée. Il existe des substituants qui permettent un apport rapide en glucide et minéraux comme l’ISOSTAR par exemple mais, personnellement, je ne suis pas fan de ces solutions…
N’attendez pas d’avoir soif pour boire. Hydratez vous au fur et à mesure par petites « portions » régulières. Si vous randonnez en famille, soyez vigilant aux enfants qui se déshydrateront plus vite.
On peut tenir 3 semaines sans manger mais seulement 3 jours sans boire ! En cas de gros problème l’eau doit être une priorité : économisez là ou cherchez un point de ravitaillement. Même en cas de très gros problème NE BUVEZ JAMAIS d’eau de mer cela vous bloquerez les reins. De même éviter les eaux stagnantes non traitées si vous ne voulez pas attraper de dysenterie. La consommation de neige non fondue est à prohiber également, cela pourrait provoquer des « brûlures » dans la bouche et des diarrhées – si vous n’avez pas le choix faites fondre la neige dans une bouteille sous vos vêtements mais pas en contact direct avec votre peau.
Stock d'eau
Plusieurs cas se présentent à vous pour ce qui est du ravitaillement et de la quantité à emporter :
- Sources d’eau potable abondantes : dans le cas d’une randonnée durant laquelle vous passerez par de nombreux points de ravitaillement (villages, refuges, fontaines,…) vous pouvez limiter la quantité d’eau à emporter dans le sac. Une bouteille d’1.5L peut suffir.
- Sources d’eau non potable abondantes : dans le cas d’un trek longue durée, vous ne passerez peut être pas beaucoup de village mais il y a de fortes chances de croiser des rivières, des lacs ou même des sources. Toutefois cette eau est à considérer comme douteuse. Il faut alors avoir un stock d’eau « propre » (1.5L par exemple) et un autre stock en cours de nettoyage. Ainsi avec 2 bouteilles vous pouvez faire un roulement entre eau propre et eau en cours de nettoyage.
- Peu de sources : certaines zones, même en France sont pauvres en sources d’eau. Prenons comme exemple le Vercors au sein duquel on ne trouve que quelques sources n’ayant pas toujours un gros débit. Il faut alors bien planifier sa gestion de l’eau et en emporter plus que d’habitude. Lors de ma Traversée du Vercors, nous avions chacun 4L d’eau en permanence avec nous et ce dans le but de pouvoir subvenir à nos besoins en eau le soir au bivouac. C’est lourd mais nous n’avions pas le choix. Encore une fois une bonne préparation vous permettra d’éviter de vous retrouver à court d’eau trop rapidement.
Pour ce qui est du contenant il y a aujourd’hui une multitude de solutions. J’aborderai ici les principales. L’avis que j’en donne est tout à fait personnel et je pense qu’il n’y a pas de solution miracle, à vous de définir ce qui vous convient le mieux :
- La gourde métallique : la bonne vieille gourde métallique. Relativement solide elle a toutefois le défaut d’être assez lourde. Certaines donnent un goût à l’eau mais c’est moins vrai pour les gourdes récentes. Attention en environnement très froid le métal étant un bon conducteur de chaleur, l’eau y gèlera plus vite et vous risquez de vous coller les doigts dessus.
- La gourde en plastique : les gourdes « Nalgène » ont la côte en ce moment. Leur large goulot est pratique, le plastique n’est pas sensé donner de goût à l’eau. Je trouve toutefois ces gourdes un peu lourdes et encombrante lorsqu’elles sont vides.
- La poche à eau : ces poches en plastique alimentaire sont pratiques : peu lourdes et facilement pliables une fois vide, elles se glissent dans le sac la journée et vous permettent de boire grâce à un tube que l’on a toujours à portée de main. C’est très efficace pour s’hydrater en continue. Je vois deux défauts à cette solution : on suit mal ce qui nous reste en stock et ces poches ont une tendance à donner un goût à l’eau. Privilégiez les « bonnes marques » afin d’éviter ce dernier point. De plus préférez une poche avec une grande ouverture pour le remplissage cela vous facilitera la vie.
- La bouteille d’eau en plastique : c’est ma solution préférée. La bonne vieille bouteille d’eau est solide, légère, elle ne donne pas de gout à l’eau et est facilement repliable et très économique. Que des qualités ! Je les prends en général d’1L ainsi je sais exactement ce qui me reste et le traitement de l’eau est plus facile (voir ci-dessous). Si vous ne voulez pas dépenser d’argent dans une des solutions ci-dessus, la bouteille sera parfaite.
- Bonus : lors d’un bivouac on peut avoir besoin de « grandes » quantités d’eau. Il existe des sortes de sots pliables ou de grosses poches à eau pour se créer un bon stock. Cela peut être pratique. Toutefois le plus confortable reste de bivouaquer non loin d’une source d’eau.
Ré-approvisionnement et assainissement
Les bouteilles sont vides, il est temps de faire le plein. Mais il s’agit d’être prudent, en effet nos organismes sont habitués à une eau parfaitement propre, nous sommes donc particulièrement fragile à ce niveau. Il s’agit donc de bien choisir son eau et de la traiter si besoin.
Dans tous les cas et si cela est possible, privilégiez les sources d’eau potable. En montagne on croise des refuges, des villages ou de petites fontaines. A l’étranger l’eau du robinet n’est pas toujours potable pour nous, en cas de doute partez du principe qu’il faudra traiter l’eau ou acheter de l’eau en bouteille.
En plein milieu de la nature sauvage, les sources d’eau sont nombreuses : rivières, torrents, lacs, sources,… Voici quelques conseils pour bien choisir votre eau :
- Prenez toujours de l’eau claire : les suspensions sont porteuses de pathogènes ou de polluants
- Puisez de l’eau non stagnante : plus il y a de débit mieux cela est. Cela évite aux bactéries de se développer et l’eau est bien brassée.
- Ne pas puisez de l’eau en aval d’un village ou d’une installation humaine ou d’une concentration de bétail : ces eaux sont en générales souillées car on y reverse quantité de déchets organiques ou non.
- Vérifiez rapidement qu’il n’y a pas d’animal mort en amont : un animal mort dans la rivière va la souillée et peut être dangereux.
Avec ces quelques règles vous devriez puiser une eau de bonne qualité de base. Mais on ne peut pas prendre le risque d’avoir des problèmes gastriques ou d’attraper un parasite en randonnée, nous allons traiter l’eau. Pour cela il existe plusieurs techniques :
- Faire bouillir : c’est la plus simple et la plus ancienne technique pour assainir l’eau. Faites bouillir pendant au moins 5min. Cette technique a toutefois plusieurs défauts : cela prend un peu de temps, il faut du matériel (popote, réchaud,…) et cela consomme du combustible. Pour ma part j’utilise cette technique au bivouac pour l’eau de cuisson.
- Traitement chimique : Il existe aujourd’hui de nombreuses solutions de traitement chimique de l’eau en randonnée. La plus connue reste les pastilles Micropur. Il en existe différents types mais globalement ce sont des pastilles à base de chlore (ou de dérivés) ou d’argent qui vont tuer bactéries et amibes et permettre de garder l’eau propre dans le temps. L’action sur les virus est plus longue et moins efficace. C’est une solution sûre et efficace si l’eau de base est claire et que le produit ait bien le temps d’agir (1 à 2h). C’est ma solution privilégiée lors de long trek. J’ai toujours une bouteille d’eau en cours de traitement et une déjà propre. Hormis la durée de traitement nécessaire, l’autre défaut est que cela peut donner un petit goût chloré à l’eau mais cela n’a jamais été gênant pour ma part (surtout avec de l’eau froide).
- Les filtres : on trouve sur le marché de nombreux filtres ou paille filtrante de traitement de l’eau. Ces solutions sont efficaces contre les bactéries et amibes mais moins contre les virus qui sont trop petits pour être filtrés. Les filtres se basent en général sur des cartouches de charbon actif (à la durée de vie limité) ou bien sur des maillages en fibre de verre par exemple. Ces objets sont très pratiques pour boire immédiatement un eau propre. On peut même les adapter aux poches à eau ou aux goulots de certaines bouteilles. C’est en général plus cher que des pastilles mais on peut traiter plus d’eau dans le temps.
En suède lors de notre trek le long de la Kungsleden, un gardien nous a indiqué que l’eau y était globalement potable partout dès lors qu’il y avait un fort débit ou bien qu’il y avait plus d’1m de fond. Les Samis n’emportent d’ailleurs pas de bouteilles avec eux et boivent directement à la rivière grâce à une petite tasse. Je pense que cela peut être appliqué à toutes les régions vraiment reculées, là où l’homme impose moins son empreinte.
Les expéditions en milieu polaire hivernal posent d’autres problématiques. Dans cet environnement l’eau est présente absolument partout mais sous forme de neige. Il faut donc la faire fondre avant toute consommation. Cela nécessite beaucoup de combustible, il faut donc prévoir cette consommation supplémentaire dans notre approvisionnement (comptez 15-20g de fuel pour faire chauffer 1L d’eau). Une fois cette eau fondue, continuez de la faire chauffer et stockez la dans des thermos autrement elle gèlera et vous n’aurez pas d’eau en journée.
Conclusions
Ces quelques conseils vous permettrons de mieux gérer votre eau et surtout de bien la traiter. Une fois ces techniques acquises, on peut facilement les appliquer ce qui nous donne une grande autonomie en trek car on peut trouver son eau n’importe où et ainsi partir toujours plus loin, toujours plus longtemps.
Les bases de l'orientation en randonnée
Bien qu’en France les sentiers soient particulièrement bien balisés, il est toujours rassurant d’avoir quelques bases d’orientation. Une fois celles-ci acquises on pourra envisager de sortir des sentiers battus et partir à la découverte de « Terra Incognita »
Cet article a donc pour but de vous présenter quelques techniques de base et les instruments d’orientation en randonnée. D’autres articles traiteront plus particulièrement de points importants comme la lecture des cartes ou bien l’utilisation d’une boussole.
Préparer son itinéraire
Comme souvent, une bonne préparation facilitera la randonnée et vous permettra d’éviter quelques erreurs. Pour ce qui est de l’orientation, la préparation passe par plusieurs points :
Prévoir son itinéraire
Prévoir son itinéraire est essentiel. Que ce soit pour une petite randonnée balisée ou un long trek sauvage, il faut savoir à l’avance où l’on va. On ne peut pas se permettre de découvrir sur place. Evidemment une randonnée de 2h sera très rapide à « repérer » mais je vous conseille de le faire tout de même. Ainsi vous devez être capable de « réciter » la rando : « je commence par une montée sur 500m ensuite, après la cascade, je continue sur la gauche, 30min plus loin j’arrive au refuge et alors je continue vers… », ainsi vous pourrez anticiper les obstacles ou bien réagir plus rapidement si vous vous égarez.
Pour les longues randonnées je prévois également des itinéraires de substitution si j’estime qu’un passage est douteux ou pour me garder des portes de sortie en cas de problème. Je les trace ensuite sur ma carte et/ou je les enregistre dans le GPS.
Repérer les endroits intéressants
Une fois l’itinéraire planifié, il est préférable de repérer les points intéressants que ce soit scénique mais également pratique. Par exemple cherchez à voir si l’eau sera facilement accessible ? Non, il y a-t-il des sources ? Oui, je les surligne alors sur ma carte ou je les enregistre en avance dans mon GPS. Repérez également les refuges et les abris, vous mettrez moins de temps à les retrouver ensuite, surtout si, sur le moment, vous êtes dans l’urgence.
Repérer en avance ces points d’intérêts vous permettra également de plus facilement vous orienter.
Le balisage "officiel"
Commençons avec le moyen d’orientation le plus simple : la balisage « officiel ». J’entends par ce terme tout ce qui est mis en place par la gestion du parc, la FFRandonnée ou autre. Nous avons en France la chance d’avoir des sentiers extrêmement bien balisés ce qui rend la randonnée très confortable mais ce n’est pas de cas dans tous les pays. Renseignez vous en avance.
Les GR
Les sentiers de Grandes Randonnées sont gérés par la Fédération Française de Randonnées (FFRandonnée) et peuvent s’étendre sur des centaines de kilomètres. Ils sont toutefois parfaitement balisés grâce aux fameuses marques rouge et blanche. Si bien que vous pouvez quasiment les suivre sans carte. J’ai d’ailleurs réalisé le GR54 et la Traversée de le Réunion sans carte ni GPS, simplement grâce au marquage. Pour suivre un GR rien de plus simple :
- deux bandes horizontales blanche et rouge : tout droit
- une flèche gauche ou droite constituée d’une bande rouge et blanche : tourner dans la direction indiquée
- deux bandes rouge et blanche qui se croisent : mauvaise direction !
Cela fonctionne également avec les PR (Petite Randonnée) mais les bandes seront jaunes et les GR de Pays avec des bandes jaune et rouge.
Le balisage des Parcs Naturels
Vous retrouverez également un balisage de très bonne qualité dans les Parc Nationaux et Régionaux . Celui est assuré grâce à des panneaux jaunes, facilement visibles de loin et indiquant le lieu actuel, les principales directions, les durées associées et l’altitude. Les durées affichées sont à adapter en fonction de votre condition physique mais elles sont en générales assez larges.
Ce marquage sera certainement amplement suffisant dans 90% des cas en France, à l’étranger cela dépend de la qualité du balisage.
S'orienter grâce à son environnement
Que ce soit en montagne, en forêt ou ailleurs, l’environnement dans lequel vous évoluez recèle d’indices pour vous aider à vous orienter. On pensera tout de suite au fameux lichen qui pousse sur le côté nord des troncs ou au soleil par exemple.
Lorsque vous marchez sur un chemin peu ou pas balisé, essayez donc d’évaluer votre direction et votre position grâce à tous ces détails. Pour savoir votre direction basez vous par exemple sur le soleil : dans l’hémisphère nord il évolue d’est en ouest en passant par le sud (et par le nord dans l’hémisphère sud), c’est un bon indicateur. La topographie du terrain aide aussi, cela passe par des choses toutes bêtes : est-ce qu’on monte ? Qu’on descend ? La végétation a-t-elle changé, ai-je tourné à gauche ? à droit ? Reliez toutes ces informations à ce que vous savez du chemin, à ce que montre votre carte ou gardez le en tête si il faut faire demi tour plus tard.
Lorsque l’on a des doutes sur le chemin on peut également chercher des traces de pas ou les branches cassées, ce ne sont pas des indications absolues mais ça peut rassurer…
Le cas des cairns : ces pyramides de cailloux créées par l’homme sont un excellent indicateur car ils se voient de loin et perdurent dans le temps. C’est souvent une indication très efficace. Soyez toutefois attentifs car des petits malins peuvent créer des cairns qui induisent en erreur, leur création est d’ailleurs interdite dans certains pays. N »hésitez pas à ajouter votre propre pierre à l’édifice.
Les points culminants sont également de bons repères, que ce soit un sommet, un clocher ou un arbre remarquable.
Au final il faut prendre le temps de lire et d’analyser son environnement, faites preuve de bon sens et en cas de doute posez vous le temps d’être sûr de ce que vous faites. On ne parle pas ici de devenir un trappeur qui lit une empreinte animale mais tous ces petits détails permettent un bon suivi de votre évolution.
Le duo gagnant : carte et boussole
Nous attaquons à présent les outils de navigation : la carte et la boussole. Ces deux outils travaillent ensemble. On peut certes utiliser une carte seule si on connait la direction du nord mais ensemble on peut tout faire. Leurs avantages : autonomie illimité, indépendance vis à vis d’une technologie tierce, fiabilité,…
Ainsi et moyennant un peu d’entrainement, vous pouvez faire un point (connaitre votre position), estimer et suivre un cap, estimer des distances,… tout ce dont vous avez besoin pour naviguer en terre inconnue.
Je consacrerai un article complet à l’utilisation de la boussole car il y a beaucoup de choses à dire. Si vous partez en rando, prenez en une avec mais apprenez à vous en servir avant.
Les systèmes GPS
Le GPS (Global Positionning System) est omniprésent de nos jours. Je ne développerai pas tous les aspects techniques associés mais en résumé, celui-ci se base sur une constellation de satellites pour estimer votre position sur le globe (il faut « voir » au moins 4 satellites pour avoir une position). En randonnée, le GPS est présent sous forme d’appareils de guidage avec un fond de carte ou bien dans des monstres par exemple, celui de votre smartphone peut également être utile, il y a même des applications dédiées. Dans tous les cas, ces systèmes permettent de savoir votre position à quelques mètres près, de suivre un itinéraire pré-établi ou bien de retrouver votre route.
Bien que fiable, il faut être prudent avec le GPS. Ce n’est pas un système magique et il peut connaitre des erreurs, de plus celui-ci peut être dépendant de la topographie ou de la météo pour acquérir les satellites. Son principal défaut tient au fait que ces appareils fonctionnent sur batterie, ils ont donc une autonomie limitée, peuvent tomber en panne et sont relativement fragiles. En clair ne vous basez jamais entièrement sur le GPS surtout en zone reculée et pour de longues durées.
Lors de treks sur de longues durées, je pars avec une montre GPS qui contient mon itinéraire prévu ainsi que les points d’intérêts tels que des sources, des refuges, des abris, … en gros tout ce qui peut m’aider en cas de pépin. J’ai toujours une carte papier à côté (et une boussole) et je ne me sers de la montre que pour avoir rapidement mes coordonnées et également enregistrer mon parcours (utile pour les souvenirs mais également en cas de pépin).
L'altitude
L’altitude est une donnée très utile car elle peut permettre de savoir où l’on est (en cherchant sur la carte le croisement de l’isoaltitude et du chemin) mais également d’anticiper ce qu’il reste à faire comme montée ou descente.
Toutefois l’altitude n’est pas toujours facile à obtenir. Le GPS ne fournit pas toujours une altitude très précise et celle-ci dépend beaucoup de la qualité de réception. L’autre solution est l’altimètre barométrique. Cet instrument se base sur la pression atmosphérique. Très précis lorsqu’il est calibré, l’altimètre a le gros défaut de dériver dans le temps. En effet, la pression atmosphérique dépend de l’altitude mais également de la météo (les fameuses dépressions et anticyclones). Si vous restez au même endroit pendant longtemps vous verrez donc votre altitude changer. Il faut donc la recaler de temps à autre. Pour ma part je le fait au point de départ car je sais où je suis et je peux donc lire une altitude précise sur ma carte et ensuite je refais un point dès que j’atteins un lieu à la côte facilement identifiable : col, refuge, sommet,…
L’altimètre ne sera utile que dans des zones à forte déclivité, en plaine n’en prenez pas…
Conclusions
Ces quelques techniques permettent de partir l’esprit plus serein en randonnée. Testez votre instrument avant de partir afin de vous familiariser avec car ce n’est pas une fois perdu que l’on veut apprendre à se servir de son GPS. Je le répète mais préparer bien votre itinéraire, votre orientation n’en sera que facilité. Anticipez également au maximum, en cas de doute posez-vous pour réfléchir et faire le point ou bien demandez votre position à quelqu’un si vous croisez du monde, ce serait dommage de marcher 1h et se rendre compte que ce n’était pas le bon chemin.
Une fois ces techniques acquises, on peut partir loin et longtemps, la navigation prend alors une toute autre dimension mais c’est également un plaisir. Si vous partez plusieurs jours, faites le point le soir avec votre groupe pour que chacun ait l’itinéraire en tête.
A présent que vous savez tout cela, il n’y a plus qu’à partir explorer !
Les Parcs Naturels Français
Les dix Parc Nationaux Français actuels représentent 54 409km² de nature protégée. S’étendant aussi bien sur Terre qu’en Mer ce sont des lieux de préservation de l’environnement, de la biodiversité mais également du patrimoine humain qui s’y trouve. Au delà de ces grands parcs, on trouve également en France un nombre important de Parcs Naturels Régionaux qui n’ont pas à rougir tant leurs paysages donnent envie de partir y randonner plusieurs jours. D’une surface de 8.5 millions d’hectare les PNR couvre 15% du territoire Français !
Je souhaitais vous proposer par cet article un résumé des infos clés des Parcs Nationaux et d’une sélection de Parc Régionaux afin de vous donner envie d’y partir.
- Parc National des Ecrins
- Parc National du Mercantour
- Parc National de la Vanoise
- Parc National des Cévennes
- Parc National des Pyrénées
- Parc National des Calanques
- Parc National de Port-Cros
- Parc National de la Réunion
- Parc Amazonien de Guyane
- Parc National de Guadeloupe
- PNR du Vercors
- PNR du Queyras
- PNR de Corse
- PNR du Morvan
- PNR du Verdon
- PNR des Préalpes d'Azur
- PNR d'Armorique
- Région : PACA-Auvergne-Rhônes Alpes
- Date de création : 23 Mars 1973
- Surface : 92 000ha
- Milieu : Montagneux
- Faune : Loup, Chamois, Bouquetin, Marmotte, Vautours, Aigle...
- Bivouac : Autorisé de 19h à 9h à plus d'une heure de marche des limites du Parc
- Principales randonnées : GR54, Tour Muzelle-Lauvitel, Tour du Vieux Chaillol, énormément de possibilité de balades à la journée et de courses d'Alpinisme
- Lien : http://www.ecrins-parcnational.fr/
Véritable joyaux des Alpes, les Ecrins réservent parmi les plus beaux paysages de montagne en France. La nature y est riche et le patrimoine présent. Les Ecrins oscille entre pastoralisme et haute montagne. Les possibilités de randonnée, d’alpinisme ou autres sports outdoors sont virtuellement infinies. Je vous conseillerai en particulier le Tour de l’Oisans et des Ecrins, également appelé GR54. Ce superbe trek de 10 jours vont permettra d’appréhender toute la beauté du parc sinon en 2/3 jours, vous pouvez rejoindre les Lacs de la Muzelle et du Lauvitel. Vous pouvez retrouver ces deux randonnées ici et là.
- Région : PACA - Alpes de Haute Provence et Alpes Maritimes
- Date de création : 18 Août 1979
- Surface : 68 000ha
- Milieu : Montagneux
- Faune : Loup, Chamois, Bouquetin, Marmotte, Moufflons, Gypaète Barbu, Lagopède,...
- Bivouac : Autorisé de 19h à 9h à plus d'une heure de marche des limites du Parc
- Principales randonnées : GR5, Grande Traversée du Mercantour, Vallée de Merveilles
- Lien : http://www.mercantour.eu/
Le Mercantour c’est le royaume du Loup et des peintures rupestres de la Vallée des Merveilles. A la frontière Italienne, le parc proposent de nombreuses possibilités de randonnées. Avec 58 espèces de mammifères et 2000 espèces de plantes, la biodiversité est impressionnante. Le parc est également sur la route du GR5 qui rejoint le Lac Léman à la Méditerranée. En bref, le Mercantour est un parc à découvrir !
- Région : Auvergne-Rhône-Alpes
- Date de création : 6 juillet 1963
- Surface : 53 300ha
- Milieu : Montagneux
- Faune : Chamois, Bouquetin, Marmotte, Gypaète Barbu, Tétra Lyre...
- Accès : Pralognan la Vanoise, Modane, Bourg St-Maurise, Moûtiers
- Bivouac : interdit dans le Parc hormis à côté des refuges de la Dent Parrachée, du Carro, de la Glière, du Col du Palet, de la Valette, des Lacs Merlets, de l'Arpont, du Fond des Fours
- Principaux chemins de randonnée : GR®5, Via Alpina, Tour de la Grande Casse, Tour des Glaciers de la Vanoise
- Lien : http://www.vanoise-parcnational.fr/fr
Si vous voulez voir des Marmottes et des Chamois alors la Vanoise est le parc où vous rendre. La Via Alpina et le GR5 traversent le parc offrant de belles possibilités de rando au long cours. Mais si vous souhaitez marcher à la journée, vous ne serez pas en reste non plus. En bref, le parc est un trésor pour la randonnée et les nombreux refuges qui s’y trouvent permettent de voyager « léger et confort ».
- Région : Occitanie et Auvergne-Rhône Alpes
- Date de création : 2 septembre 1970
- Surface : 93 500ha
- Milieu : Agropastoralisme méditerranéen
- Faune : Loutre, Castor, Cerf, Mouflon, Aigle, Hibou,...
- Bivouac : Autorisé de 19h à 9h à plus d'une heure de marche des limites du Parc
- Principales randonnées : Chemin de Stevenson, le Chemin Urbain V, Chemin de Guilhem,...
- Lien : http://www.cevennes-parcnational.fr
Plus grand Parc National de France Métropolitaine, les Cévennes offrent un bel ensemble de paysages agropastoraux. Le très connu Chemin de Stevenson vous fera justement parcourir ces forêts, plaines et plateaux isolés. N’hésitez donc pas à découvrir ce beau coin de France, peut être un peu moins connu que d’autres parc mais tout aussi intéressant et beau !
- Région : Hautes Pyrénées et Pyrénées Atlantiques
- Date de création : 23 Mars 1967
- Surface : 45 700ha
- Milieu : Montagneux
- Faune : Isard, Bouquetin Ibérique, Marmotte, Ours, Vautours, Aigle Royal, ...
- Bivouac : Autorisé de 19h à 9h à plus d'une heure de marche des limites du Parc
- Principales randonnées : GR10, HRP, Traversée Cauteret Gavarnie...
- Lien : http://www.pyrenees-parcnational.fr/
La chaîne des Pyrénées et ses 450km de long offrent un formidable terrain de jeu pour le randonneur. Les plus courageux partiront 40 jours pour rejoindre la Méditerranée depuis l’Atlantique le long du GR10 ou de la Haute Route des Pyrénées. Le Parc National se situe au coeur de ce massif et offre un bel aperçu de toute sa beauté. Le Parc est également le lieu privilégié pour observer Isards et Marmotte ou même l’Ours !
- Région : PACA - Périphérie de Marseille
- Date de création : 18 Avril 2012
- Surface : 43500ha
- Milieux : Marins et littoral méditerranéen.
- Faune : Puffin, Molosse de Cestoni, Dauphin, Tortue,...
- Bivouac : Interdit dans tout le parc.
- Principales randonnées : GR51
- Lien : http://www.calanques-parcnational.fr/
Le Parc National des Calanques offre un écrin de nature à un jet de pierre de Marseille. En 30min de bus depuis le centre ville vous voilà dans les Calanques et ses superbes criques aux eaux d’un bleu irréel. N’hésitez pas à marcher un peu plus loin car les calanques facilement accessibles sont vite bondées. Il y a de nombreuses randonnées à réaliser, à vous de composer le chemin qui vous convient le mieux. Les grimpeurs seront également aux anges ici car les nombreuses voies sont quasiment accessibles toutes l’année du fait du climat méditerranéen.
- Région : PACA - Var
- Date de création : 14 Décembre 1963
- Surface : 2950ha marin + 1671ha terrestre
- Milieux : Mer et Littoral
- Faune : Cachalot, Rorqual, Cormoran, Puffin, Huppe, Tortue d'Hermann...
- Accès : Archipel des Îles d'Or (Port Cros, Porquerolles, Le Levant), Hyères
- Bivouac : Interdit
- Principales activités : randonnée, plongée, snorkeling
- Lien : http://www.portcros-parcnational.fr/fr
Un pied dans l’eau, l’autre sur la terre, le Parc National de Port Cros baigne dans le soleil du sud. Vous pourrez donc découvrir ce parc à pied ou bien sous l’eau les deux milieux offrant leur lot de beauté.
- Région : Ile de la Réunion
- Date de création : 5 mars 2007
- Surface : 105 447ha
- Milieux : Plaine, Montagne, Volcanique
- Faune : Tarier, Busard de Maillard, Terpsiphone de Bourbon,
- Bivouac : Toléré mais dans le doute toujours demandé à un local
- Principales randonnées : GR-R1, GR-R2, GR-R3, Ascension du Piton des Neiges, Randonnées dans la caldeira du Piton de la Fournaise, beaucoup de randonnées à la journée.
- Lien : http://www.reunion-parcnational.fr
L’Île de la Réunion, un terrain de jeu aux possibilités infinies. Ne serait-ce que pour la randonnées, les kilomètres et les kilomètres de sentiers offrent de quoi s’occuper une vie. Le GR-R2 en particulier, dont vous pouvez retrouver mon carnet ici, permet d’appréhender tous les climats et les paysages de l’île. Les 3 jours à traverser Mafate sont particulièrement beaux et ce cirque mérite que l’on s’y attarde et qu’on en découvre le coeur. L’ascension du Piton des Neiges (3070m) est une expérience en soit et la vue du haut, ou même ne serait-ce que du refuge un peu en dessous, vous marquera certainement. Au delà de la randonnée ceux sont tous les sports outdoor que vous pouvez pratiquer à la Réunion. La culture n’est pas en reste non plus car la Réunion est un beau melting pot aux couleurs africaines, européenne et asiatique.
- Région : Guyane Française
- Date de création : 27 Février 2007
- Surface : 2 millions d'ha !
- Milieux : Forêt tropicale humide
- Faune : Jaguar, Loutre géante, Boa, Tapir,...
- Bivouac : Interdit dans tout le parc.
- Lien : http://www.parc-amazonien-guyane.fr/
Avec ses 2 millions d’hectare de surface, le Parc Amazonien de Guyane est de loin le plus grand parc Français. Protégeant une zone à l’extraordinaire biodiversité, le parc n’est accessible que par avion ou pirogue. Une de ses fonctions majeures est de protéger la forêt contre l’orpaillage clandestin et les terribles dégâts écologique que cela provoque. Le parc est également le lieu de vie de groupement humains tels que les Teko, Wayãpi, Wayana, Apalaï, c’est donc une aire de préservation de ces cultures et de leur patrimoine.
- Région : Guadeloupe
- Date de création : 20 Février 1989
- Surface : 3300ha marin et 18800 ha terrestre
- Milieux : Marins et forêt tropicale
- Faune : Mangouste, Dauphin, Cachalot, Baleine, tortues,...
- Bivouac : Autorisé à plus d'une heure des limites du parc.
- Principales randonnées : GR G1, Ascension de la Soufrière, ...
- Lien : http://www.guadeloupe-parcnational.fr
Le Parc National de la Guadeloupe protège à la fois une zone maritime et terrestre au fort endémisme. On retrouve donc une forte concentration de mammifères marins, d’oiseaux et de plantes. Malheureusement des espèces invasives nuisent à la préservation de l’écologie locale. Randonner dans ce parc vous permettra de découvrir un environnement tropical et volcanique unique.
- Région : Drôme et Isère
- Date de création : 16 octobre 1970
- Surface : 206 208ha
- Milieux : Haut plateaux, forêt, aires pastorales
- Faune : Chamois, Bouquetin, Loup, Cerf,...
- Bivouac : Autorisé entre 17h et 9h
- Principales randonnées : Grande Traversée du Vercors (été ou hiver), Balcons.
- Lien : http://parc-du-vercors.fr
Les Hauts Plateaux du Vercors sont un lieu d’exception. J’ai eu la chance de les découvrir à l’occasion de ma Traversée du Vercors dont vous pouvez retrouver le carnet ici. L’isolement et la beauté des paysages accompagnent le marcheur. L’eau y est une denrée rare qu’il faut apprendre à gérer et économiser. Haut lieu de la résistance Française vous retrouverez quelques traces de ce triste passé. Les petites villes de Corrençon-en-Vercors et Villard de Lans sont tout à fait sympathiques en tous cas et représentent un bon camp de base si vous souhaitez randonner en étoile été comme hiver.
- Région : Hautes Alpes
- Date de création : 31 Janvier 1977
- Surface : 61474ha
- Milieux : Montagneux
- Faune : Chamois, Bouquetin, Loup, Marmotte, rapaces...
- Bivouac : Autorisé du coucher du soleil au lever
- Principales randonnées : Tour du Queyras GR58
- Lien : http://www.pnr-queyras.fr/
Le Queyras est un beau parc un peu perdu à la frontière italienne. Sa situation fait qu’il est moins couru que d’autres et c’est tant mieux! On croise peu de monde sur les chemins et on profite ainsi mieux de la nature environnante. Le GR58 vous emmènera autour du massif et vous fera découvrir les principaux paysages que l’on peut y trouver.
- Région : Corse
- Date de création : 12 Mai 1972
- Surface : 375 000ha
- Milieux : Montagneux et littoral
- Faune : Mouflon, sanglier/cochon, âne, renard,...
- Bivouac : Autorisé du coucher du soleil au lever sauf sur GR20 (autorisé à proximité des refuges - payant)
- Principales randonnées : GR20, Mare a mare, Mare è Monti,...
- Lien : http://www.pnr.corsica/
L’Île de beauté porte bien son nom ! Les montagnes les pieds dans l’eau, un lieu d’exception pour la randonnée. Le légendaire GR20 en est le plus digne représentant mais en haute saison c’est quelque peu une autoroute. Il y a évidemment bien d’autres sentiers à parcourir afin de découvrir ce beau pays à la culture et au patrimoine si riche.
- Région : Bourgogne Franche Comté
- Date de création : 16 Octobre 1970
- Surface : 290 000ha
- Milieux : Agricole, Forestier, Lacs
- Faune : Cervidés, Renard, Sanglier, Hermine, Loutre,...
- Bivouac : Camping Sauvage interdit mais bivouac autorisé (à confirmer)
- Principales randonnées : GR13, GRP
- Lien : http://www.parcdumorvan.org/
Le Morvan est une zone à la Nature riche mais fragile. Ce massif granitique est recouvert de bocages, forêts mais également d’un vaste système aquatique. Le randonner pourra découvrir cette belle région grâce à la Traversée du Morvan (GR13) de Vézelay à Autun. Une région à découvrir à seulement 2h30 de Paris.
- Région : Alpes de Hautes Provence
- Date de création : 3 Mars 1997
- Surface : 188 000ha
- Milieux : Pastorale , Agricole, Forestiers, Gorges
- Faune : Chamois, Vautour, Chevreuil, Sanglier
- Bivouac : Camping Sauvage interdit dans les gorges - pas de précision sur le bivouac (se renseigner auprès de la maison du parc)
- Principales randonnées : Sentier de l'Imbut, GR4
- Lien : http://parcduverdon.fr/
Le Verdon est bien connu pour ses gorges. Haut lieu de kayaking et d’escalade la fréquentation estivale est parfois difficilement conciliable avec la préservation de l’environnement. Toujours est-il que ces gorges, les plus hautes d’Europe, sont magnifiques et sont à visiter. Mais le Verdon c’est également le Plateau du Valensole, l’Artuby, les collines du Haut Var, … autant de paysages diverses à découvrir et à explorer à pied.
- Région : PACA
- Date de création : 28 Mars 2012
- Surface : 88 900ha
- Milieux : Contrefort des Alpes, Provençal
- Faune : Chamois, Marmotte, ...
- Bivouac : Bivouac toléré du coucher au lever du soleil (avec accord du propriétaire)
- Principales randonnées : GR4, GR51, GR510
- Lien : http://www.pnr-prealpesdazur.fr/
A mi-chemin entre mer et montagne, le Parc Naturel Régional des Préalpes d’Azur se situe sur les contreforts des Alpes. On retrouvera donc dans les paysages et la vie sauvage des influences montagnardes et méditerranéenne. La flore est d’une extrême diversité si bien que l’on retrouve sur ce territoire un tiers de la flore française. Vous pourrez découvrir le Parc grâce à de beaux GR comme le GR4. Les amateurs de spéléologie ne seront pas en reste car les Préalpes cachent 140km de galeries souterraines accessibles.
- Région : Bretagne
- Date de création : 30 Septembre 1969
- Surface : 125 000ha
- Milieux : Littoral, Îles, Agricole
- Faune : Vie aviaire riche
- Bivouac : Interdit sur la majeure partie du parc
- Principales randonnées : Tour des Monts d'Arrée, Sentier des Douaniers
- Lien : http://www.pnr-prealpesdazur.fr/
Deuxième Parc Naturel a avoir été créé en France, le Parc Naturel Régional d’Armorique offre une diversité de paysages surprenante. En effet le parc couvre les îles de la Mer d’Iroise (Ouessant, Molène,…), la Presqu’île de Crozon et les Mont d’Arrée. Vous pourrez donc découvrir des environnements littoraux typique de Bretagne mais également les vestiges d’une ancienne chaine de montagne donc le sommet culmine à 385m de nos jours avec le Roc’h Ruz. Le Sentier des Douaniers (GR34) vous emmènera au plus proche de la bande littoral. Pour ma part j’ai une affection particulière pour les environs de Camaret et ses superbes falaises.
Pour aller plus loin, voici le lien de l’excellent site des Parc Nationaux Français sur lequel vous trouverez plus de détails notamment sur les missions des Parcs, les actions en cour, etc : http://www.parcsnationaux.fr/fr
Les Parcs Nationaux sont des joyaux environnementaux et patrimoniaux à protéger. Soyons donc particulièrement attentifs à nos comportements au sein des parc notamment en terme de pollution ou de dégradation. Voici de façon résumé les règles de base communes à tous les Parcs :